dimanche 22 avril 2018

BUCK ROGERS AU 25E SIECLE

                                                   Photo empruntée sur Google, appartenant au site Imdb.com

"Buck Rogers in the 25th Century" de Daniel Haller. 1979. U.S.A. 1h29. Avec Gil Gerard, Erin Gray, Pamela Hensley, Henry Silva, Tim O'Connor, Felix Silla, Thom Christopher, Wilfrid Hyde-White

Sortie salles France: 25 Juillet 1979. U.S: 30 Mars 1979

FILMOGRAPHIE PARTIELLE: Daniel Haller est un réalisateur et producteur américain né le 14 Septembre 1926 en Californie. 1984: Welcome to paradise (télé-film). 1981: Margin for Murder (télé-film). 1980: The Georgia Peaches (TV Movie). 1979: High Midnight. 1979: Buck Rogers au XXVe siècle. 1978 A Double Life (TV Movie). 1978 Black Beauty (TV Movie). 1978 Little Mo (TV Movie). 1978 Black Beauty (TV Mini-Series). 1975: The Desperate Miles (télé-film). 1970 Pieces of Dreams. 1970 Paddy. 1970 Dunwich Horror. 1968 The Wild Racers. 1967 Les anges de l'enfer. 1965 Le messager du diable.


Exploité avec succès en salles aux States (il rapporte 21 millions de dollars) et en France puis diffusé le 24 octobre 1983 à la TV dans le cadre de l'émission phare l'Avenir du Futur, et ce avant d'être adapté en série TV, Buck Rogers au 25è siècle berça la génération 80 grâce à sa fantaisie homérique largement influencée par le récent phénomène Star Wars sorti 2 ans plus tôt. Si l'intrigue simpliste n'accorde aucune subtilité ni surprises autour du cheminement belliqueux que se disputent "gentils" (les terriens dirigés par le colonel Wilma Deering) et "méchants" (la princesse Ardala et son adjoint Kane issus de la planète Draconia), Buck Rogers au 25è siècle fleure bon le divertissement bonnard à travers sa scénographie stellaire bougrement kitch (photo saturée à l'appui) constituée de gadgets futuristes, personnages loufoques (notamment le sympatoche robot Twiky dans un accoutrement inopinément efféminé afin de se démarquer de D2R2 !) et costumes extravagants (lointainement inspirées de l'époque médiévale et du péplum). Le réalisateur ne lésinant pas sur l'humour bon enfant grâce aux réparties cocasses que le capitaine Rogers provoque à ses adversaires (tant auprès des terriens que des draconiens) tout en se liant d'amitié avec l'attachant Twiky en remise en question de suspicion pour son (éventuel) louable héroïsme.   


Sur ce dernier point, on prend plaisir au jeu spontané de Gil Gerard parfaitement à l'aise en guerrier de l'espace doublé du charmeur incorrigible à la manière virile de la star TV (de l'époque) Lee Majors autrement plus détendu et décomplexé. Au centre des 2 partis politiques se disputant l'enjeu de la Terre, Buck Rogers s'efforcera de prouver au colonel Wilma Deering (Erin Gray, blonde aux yeux bleus assez sexy et caractérielle) qu'il n'est point l'espion suspecté (après s'être préalablement réveillé dans le vaisseau des draconiens depuis un sommeil de 500 ans !) et usera de ses charmes pour s'attirer les clémences de cette dernière mais aussi de la princesse Ardala (Pamela Hensley encore plus sexy et sensuelle par son regard de braise et ses tenues légères !) communément éprises de sentiments pour lui. Au-delà de l'aspect irrésistiblement ludique de l'action (notamment une séquence crépusculaire influencée par le genre d'épouvante et anticipant une certaine allusion à New-York 1997 pour la présentation de marginaux estropiés surgissant de bas-fonds !) et des batailles intergalactiques assez spectaculaires (FX artisanaux, décors en matte-painting ou en carton pâte faisant parfois illusion), on s'amusera également de 2 séquences anthologiques proprement hilarantes au détour d'un bal costumé. Tant auprès de la danse du futur que les cavaliers chorégraphient à l'aide d'une sphère métallique apposée sur leur main, que de la danse du rock que Buck inculque à l'assemblée avec un déhanché pittoresque ("boogie-woogie" exclamera t'il à la princesse afin de justifier son style !). Eclats de rire assurés !


Un attrayant plaisir coupable au charme kitch infaillible.
Space-opera bisseux pétri de bonne humeur, d'innocence et de bons sentiments, d'actions, de charme et d'élégance érotique (notamment à travers son magnifique générique lascif faisant défiler des donzelles en position charnelle sur une tendre mélodie), Buck Roger au 25è siècle perdure son pouvoir fringant à travers une aventure rétro ne se prenant jamais au sérieux. Et ce sous l'impulsion d'un casting jouasse librement impliqué dans leur conflit d'autorité (notamment la présence toujours aussi charismatique d'Henry Silva en faire-valoir monolithique !). A revoir avec un souvenir ému auprès des grands nostalgiques ^^

* Bruno

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